La riposte du régime face à la fronde étudiante ne s'est pas fait attendre. Par un Arrêté sans appel, signé il y a soixante-douze heures mais dévoilé au grand jour ce 27 octobre 2025, le Ministère de l’Administration du Territoire a prononcé la suspension immédiate et totale des activités du Bureau Exécutif National ainsi que de son Comité de crise, désormais réduit au silence sur l'intégralité du territoire national.
Cette décision, d'une sévérité implacable, est doublement motivée : d'une part, par la nécessité de mater des troubles manifestes à l'ordre public, suite au déclenchement de la grève illimitée ; d'autre part, par un rappel cinglant à l'ordre légal, le ministère brandissant l'argument de la caducité du mandat des dirigeants actuels de l'UNET, échu depuis juin 2023.
L'État prend ainsi le contrôle de la situation : l'autorité de tutelle, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, se voit désormais confier la charge d'organiser dans les plus brefs délais un Congrès "encadré", visant à installer de nouveaux représentants, malléables et légitimes aux yeux du pouvoir.
C'est un véritable coup de massue porté à la tête de l'organisation étudiante, qui voit sa direction dissoute et son mouvement de protestation brutalement neutralisé sur fond de crise de légitimité interne. Le bras de fer s'intensifie, mais l'UNET sort pour l'heure muselée de cette première confrontation.













